Association de défense des tauromachies - Sommières

Samedi 26 avril 2025, journée à la ganaderia Jacques Giraud. Le Sambuc

Pour recevoir l’Aficion à la Tour de Cazeau le printemps avait fait le nécessaire en confectionnant un immense tapis de renoncules et de trèfle fleuri pour servir de décor à l’acoso y derribo, moment  prédominant de la journée.

Ambiance andalouse garantie avec des cavaliers en costume traditionnels, « zahones de cuero » et « chaquetillas », dans la pure tradition ibérique, montés sur cruzados et autre PRE.

Deux tracteurs et quatre remorques pour véhiculer ces presque cent personnes au milieu de ce paradis terrestre qui jouxte le grand Rhône. Jacques Giraud, le maitre des lieux, à la fois à la baguette et à la garrocha, et ses quelques autres cavaliers pour nous offrir un spectacle de haute tenue ponctué par la prestation de qualité du novillero Mathias Sauvaire, alias Matias, de l’école Tauromachique « el Toréo » de Nîmes, dirigée par Hervé Galtier et Denis Loré. Image toujours singulière d’un jeune homme œuvrant au mieux face à un jeune toro dans la presque solitude du campo. Combat pour la vie de l’un et l’avenir de l’autre.

La Tour du Cazeau, une propriété familiale depuis plus de 70 ans, datant du 14eme siècle, avec sa tour dominant le parc, accueillant dès le matin les heureux participants autour du petit-déjeuner offert par l’Aficion, après les mots de bienvenue de Claudette Monnier la présidente.  Le repas de la mi-journée tiré du sac était ponctué par le volubile  propriétaire nous exposant sa démarche taurine très personnelle, fruit d’une passion sans limite, sublimant la vocation agricole du domaine.

Repas agréablement accompagné pour le plaisir de tous par la guitare et les chants sévillans de plusieurs membres de l’association « Passion Sévillane » de Raphèle auxquels s’étaient jointes quelques danseuses inspirées, moments sonorisé et mis en valeur, comme il le fait toujours, par Manu Pinto.

Et puis, partie pas la moins importante de la journée, retour en remorque dans le campo pour cette fois-ci assister à la démonstration de tri d’une trentaine de  « gros », comprendre novillos et autres quatre ans, par Jacques Giraud et ses cavaliers, exercice spectaculaire, délicat et périlleux à la fois, perclus de « moments chauds », nécessitant une maestria peu commune et une communion absolue entre le cavalier et sa monture.
 
Durant ce dernier moment de campo, le soleil un moment disparu, réapparaissait pour nous faire encore plus regretter la fin de cette journée mémorable à la Tour du Cazeau.